Atelier de lecture en philosophie des sciences

Présentation

L’atelier de philosophie des sciences propose un parcours de lecture discutée autour d’une œuvre. La question centrale que nous étudions est de comprendre comment des connaissances résultant de changements historiques contingents peuvent avoir pour objet des faits et des lois qui ne dépendent pas de l’histoire.

Le but de cet atelier consiste à relire des œuvres classiques en philosophie des sciences pour construire une culture partagée en philosophie et en sciences. Les séances alternent une lecture suivie et une analyse par un intervenant extérieur.

Dans un premier temps, nous avons travaillé sur la notion de fait et de style scientifique à partir de Ludwig Fleck, Genèse et développement d’un fait scientifiques (1935). Nous entamons à présent une lecture des textes de Gaston Bachelard centrée autour de la notion de phénoménotechnique. À partir de septembre 2021, nous terminerons Le rationalisme appliqué (1949), puis nous entamerons La Philosophie du non : essai d’une philosophie du nouvel esprit scientifique (1940).

Les séances ont lieu le lundi de 14h à 15h sur Zoom, un lundi sur deux (pour participer aux séances contacter Sarah Carvallo). Prochaines séances : lundi 06/03/2023 ; lundi 20/03/2023 ; lundi 03/04/2023 ; lundi 17/04/2023.

Historique des séances

  • 25 octobre 2021 : Lucie Fabry (PSL-ENS Paris, Université Aix Marseille) sur Historicité et artificialité des phénomènes scientifiques.
  • 29 novembre 2021: Gerardo Ienna (Université Ca’ Foscari de Venise) et Charles Alunni (PSL-ENS Paris) sur La métaphysique des mathématiques de Gaston Bachelard.
  • 17 janvier 2022 : Matteo Vagelli (Université Ca’ Foscari de Venise) sur Création des phénomènes et désunité des sciences.
  • 7 février et 28 février 2022  : séances de lecture interne.
  • 14 mars 2022 : Michel Elie Martin (CAPHI, Université de Nantes) sur Le réalisme scientifique de Gaston Bachelard.
  • 28 mars 2022 : séance de lecture interne. 
  • 11 avril 2022 : Quentin Serot (Doctorant, IRePh, Université de Nanterre) sur La réception bachelardienne de la relativité et le problème du réalisme