Axe 2.1 – Philosophie des pratiques collectives au XIXe siècle

Axe 2.1 – Philosophie des pratiques collectives au XIXe siècle

Les courants du dix-neuvième siècle qui ont jusqu’à présent retenu notre attention – ceux qui développent une réflexion spécifique sur le social et la société – qu’il s’agisse des buchéziens, lerouxiens, proudhoniens, ou plus généralement des saint-simoniens, des républicains, des socialistes ou communistes – ont tous été des expérimentateurs sociaux, ou, comme on les appelait à l’époque, des « inventeurs de mécanismes sociaux » : dans le domaine de l’éducation et de l’enfance, dans le domaine des pratiques économiques, des rapports de sexe et de la vie familiale, dans celui de la colonisation ou des pratiques postcoloniales dans l’espace caribéen et en Amérique du Sud, de la circulation des savoirs et des embranchements théoriques, ils ont toujours mis en avant des arrangements expérimentaux.

Ce sous-axe est notamment travaillé dans le cadre du Séminaire pratiques collectives au XIXe siècle.